Étant d'une famille plongée dans la coiffure, mon père représentant chez l'Oréal, ma sœur coiffeuse et plus tard le père de mon fils. J'ai toujours aimé les coiffeurs, je les respecte et respecte leur travail qui parait facile mais qui ne l'est pas. Les stations debout, les bras en l'air pour les brushings, les allergies aux produits etc.
Mon père qui se servait de ma mère et de moi comme cobaye, me fit ma première permanente à 6 ans. Ce qui serait interdit maintenant, mais comme j'avais des cheveux raides comme des baguettes et que la mode était aux cheveux bouclés comme Shirley Temple, une petite star américaine, j'ai eu droit à ma permanente.
Les coiffeurs sont presque des psychologues car toute la journée, leurs clientes s'épanchent sur eux et ils en entendent de toutes les couleurs. Ils savent rester souriants et à l'écoute, même de problèmes très privés. Et surtout ce sont les seuls spy à qui l'on parle dans la glace face à nous, en fait on leur parle par miroir interposé, comme ça on peut tout leur dire.
Le salon c'est un luxe dont je ne pourrai pas me passer, même encore maintenant. Je préfèrerai me priver de manger. J'ai besoin de ce côté frivole et nécessaire que j'ai toujours eu toute ma vie. J'ai eu la chance de démarrer mon métier avec ce qui serait l'élite de la coiffure, mais à cette époque ils ne le savaient pas encore.
Ces coiffeurs étaient: Bruno de chez Dessange, Camille Albane, Jean Marc Maniatis et Frédérique et Guillaume Mod's Hair .
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