C'était fini les prises de vues posées, il fallait bouger et le photographe devait être rapide pour nous prendre en mouvement.
Il n'y avait pas d'école pour apprendre ce métier, et nous faisions tout d'instinct. Un bon mannequin devait changer 12 fois de poses, le temps d'une pellicule et sans qu'on lui demande.
Selon le modèle porté il fallait prendre une expression de circonstance, on ne pouvait pas avoir la même tête pour un tablier que pour une robe du soir.
En principe, on démarrait ce métier par les photos prestigieuses pour les magazines prestigieux, comme " Vogue, Elle, Marie-Claire, Marie-France, Jour de France etc." On pouvait faire des catalogues comme La Redoute et les 3 Suisses qui d'ailleurs prenaient des top modèles ça rehaussait le niveau et boostait les ventes.
Photos de ski en mouvement |
C'était rare qu'une fille qui fasse de la mode fasse aussi de la publicité, ça ne se faisait pas. Heureusement ça c'est démocratisé et les grands mannequins font de la pub à tout va.
Pour la lingerie, c'était encore pire. Il y avait des mannequins exprès pour ça, excepté la marque Dim pour laquelle tous les mannequins auraient aimé la faire.
photographe Philippe Garnier |
Photo d'un body pour Dim. |
Moi, j'ai tout fait ce qui m'a permis de durer 20 ans. Une carrière riche en différences et expériences ou je passais de l'alimentaire à la robe de St Laurent.
Photos faites en Allemagne pour St Laurent |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire