Préambule


samedi 18 mars 2017

Smick

Smick


Je n'avais pas que de mauvais moments en Allemagne, parfois il m'arrivait des choses positives et sympathiques. 

Par exemple, à Düsseldorf, j'ai promis à un mannequin allemand qui travaillait avec moi, de prendre son vieux cheval avec qui elle avait fait tous les concours de dressage quand elle était plus jeune.
Elle l'avait laissé en France dans un club hippique près de Chantilly. Le maitre de manège l'avait appelé, Smick avait fini son temps et il était destiné à la boucherie si elle ne se manifestait pas. Elle l'a racheté au poids de la boucherie, il lui fallait juste trouver quelqu'un pour l'adopter. On avait parlé de la ferme que j'avais acheté en Basse Normandie où j'avais de la place pour le recevoir. Elle m'a donné toutes les coordonnées du club et quand je suis rentée en France j'y suis allée. 

C'était un énorme cheval de selle, Polonais il était grand (1,70m au garrot) le moniteur l'a fait travaillé devant moi c'était une merveille. Il voulait me montrer ce qu'il savait faire, j'ai eu le coup de foudre. Je l'ai monté une ou deux fois et puis il a pris sa retraite bien méritée. A la ferme il  est resté dans un pré à faire le médiateur avec les autres, c'était le plus vieux alors il était respecté et surtout défendu par une jeune jument qui s'appelait Air France.  Le rêve !

 
 
 

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