Nicole Urbin mannequin photos: Les voitures

Mon premier fiancé qui était journaliste à France Soir, l'était aussi à l'Auto Journal. Il devait essayer les nouveaux modèles selon la marque et l'utilité dans différents endroits (la 4L par exemple en Camargue pour montrer quelle était tout terrain). Personnellement il avait une Cooper S, un vrai bolide qui se déplaçait comme un fer à repasser dans les virages sans broncher. Cette vitesse ne nous a pas empêché de faire le contraire, de gagner une course de côte de lenteur. L'arrivée était sur la place du Tertre à Montmartre, avec la participation de tous les personnages typiques de l'endroit.

Le garde champêtre de la république libre de Montmartre

Les gagnants de la course de côte de lenteur.

On me faisait poser avec des voitures magiques et prestigieuses telles que la Triumph TR4.

Une voiture de légende

Mais aussi, avec des voitures rétro pour illustrer le film Bonny and Clyde, d'où la tenue et le béret.

Un des premiers modèles de Traction.

Henri Chemin avait crée une collection "Mustang" hommes et femmes pour laquelle j'ai posé avec lui, car en plus, il était beau garçon.

Deux modèles de la collection.

Il a également posé avec Johnny Halliday, avec qui il à participé au rally de Monté Carlo.

Deux idoles !

J'ai eu la chance de participer au cinquantenaire de Ferrari à Monthlery. La Ferrari dans laquelle je suis montée, était la 250 GT Berlinette Tour de France 1957. Le propriétaire de cette voiture était venu de Belgique, son pays, pour participer à la concentration Ferrari avec sa voiture. C'est ce que l'on appelait un gentleman driver. N'ayant pas de passager, il l'a proposé à mon compagnon, qui ma laisser gentiment sa place. Pour aller sur le circuit on passait par un chemin, tous les fanatiques s'étaient massés de part et d'autre et nous applaudissaient un sourire béat aux lèvres comme des enfants. C'est ainsi que j'ai fait 10 tours sur ce circuit mythique de Monthlery. Au début, j'étais effrayée surtout quand nous étions plaqués en haut de l'anneau par la vitesse, et que tout le monde se précipitait en plongeant sur les chicanes qui laissaient, comme leur nom l'indique qu'un tout petit passage pour tous ces monstres qui arrivaient en même temps en rugissants. Au second tour, je n'avais plus peur, et une grande excitation m'investissait quand on abordait les virages où mon pilote rétrogradait comme un fou. Je n'oublierais jamais ces instants, durant lesquels je me suis prise pour un copilote confirmé sur un grand circuit qui n'était même pas envisageable pour moi quelques tours auparavant. Merci à mon gentleman driver!