Préambule


mardi 25 avril 2017

L'Alcazar

Jean Marie Rivière

Jean Marie était comme un monsieur Loyal à l'Alcazar, mais, au lieu de présenter des numéros de cirque,

Le Monsieur Loyal de l'Alcazar
il présentait un transsexuel déguisé en Marilyn plus vrai que nature,

 Marie France ou Marilyn?
un imitateur inimitable tel que Thierry Le Luron

Avec mon canotier sur le côté sur le côté......
et un chanteur inoubliable comme Daniel Guichard. Parfois, il y avait des moments de grace  à l'Alcazar, en autre quand un jeune chanteur a tétanisé toute la salle en chantant d'une voix rauque et prenante une chanson à texte et que tout les bruits d' assiettes et de couverts se sont  arrêtés dans un silence religieux.
Ce jeune, c'était Daniel Guichard qui avait réussi à  nous mettre le coeur à l'envers avec son côté voyou romantique.

Il n'y a que la couleur des cheveux qui a changé
J'étais invitée à des premières théâtrales ou de cinéma, ci dessous c'était pour la première de "Hello Dolly" un film avec la grande chanteuse et comédienne Barbara Streisand.

 Est ce un regard admiratif de la part de Jean Marie?

Dolly avec Louis Amstrong

L'Alcazar, j'y  allais avec des petits amis, ou, avec  mon plus jeune frère, ou ma maman qui y replongeait dans sa jeunesse.

Mon petit frère, même sourire
C'était devenu l'endroit incontournable et à la mode. On y dinait à de  grandes tables d'hôtes où l'on pouvait faire connaissance très rapidement avec ses voisins. Ou bien, on prenait un pot au bar du 1e étage où c'était le rendez vous des habitués VIP.
Il y avait une autre personne importante à l'Alcazar, c'était le photographe du lieu : Jacques Héripret. Il mitraillait allègrement les peoples , et moi, pour son propre plaisir car il était tombé amoureux. De ce fait j'avais un collection impressionnante de ses photos qu'il me glissait sous la porte de mon appartement avec des appréciations romantiques écrites dessous.
Il n'avait aucune chance car j'étais libre pour la première fois de ma vie et je comptais en profiter.
J'habitais le rez de chaussée en rentrant à droite d'un hôtel particulier idéalement placé dans le 17è près de la place des Ternes. En face au rez de chaussée à gauche, c'était Olivier Orban qui allait devenir un éditeur célèbre. Notre propriétaire était Guy de Casteja qui faisait partie de la jet set parisienne, il organisait des voyages pour le carnaval de Rio et pendant ce temps le tout Paris était là bas.

Guy de Castéja et moi avec une perruque.
Derrière Serge Ginsbourg et Jane Birkin.
L'année passée dans cet appartement a été une année de liberté où j'ai pu faire tout ce que je voulais, c'est à dire la fête. Et puis un jour complètement saoulée de tout çà et fatiguée par cette dolce vita futile, j'ai profité qu'une agence américaine m'avait remarqué lors d'un voyage à Paris. Cette agence me promettait du travail et donc de l'argent si je venais à New York où elle se trouvait.
J'ai tout largué, petit ami, copains, famille, et je suis partie aux Etats Unis.

L'Amérique, L'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurais.........     

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