Préambule


mercredi 10 mai 2017

Argentine

Buenos Aires

J'ai été choisie après un casting où il y avait toutes les plus jolies blondes de la terre, pour un produit américain, Clairol. Je suis partie de NYC pour l'Argentine. C'était un film publicitaire et je faisais la maman" blonde Clairol" d'un petit garçon blond naturel.

L'Argentine était encore sous un régime de dictature et militariste,les gens allaient en prison et on ne les revoyait plus jamais. Les mères de ces disparus se sont révoltées et se sont mises à tourner dans le sens contraire d'une montre, avec la photo de leur enfant, autour de la Place de Mai. On les a appelé les Folles de Mai et de nos jours, elles le font encore car il n'y a eu aucune réponse à leur malheur.

les Folles de Mai
La haute société parle le Français, à Buenos Aires, ils ont un Obélisque comme à Paris.

 
Ils font des matchs de polo où il faut avoir 7 chevaux de rechange minimum, pour le pratiquer. En gros c'est un sport de riches. Ils utilisent pratiquement les même chevaux que les Gauchos de la Pampa, pas trop grands, vifs, capables de virevolter rapidement dans un espace réduit, c'est la différence avec l'immense Pampa.

Deux équipes de polo Argentin
Un soir nous sommes allés manger dans une des guinguettes qui étaient au bord du Rio de la Plata (le fleuve d' argent) qui devait plutôt son nom à la couleur de ses eaux boueuses.

Rio de la Plata Buenos Aires
Dans ces guinguettes on dégustait la meilleure viande de bœuf qui puisse existée et surtout des abats (dont les fameuses coucougnettes) qui portaient un autre nom, mais malheureusement, pour les taureaux c'était la même chose. Tout çà était grillé sur d'énormes braséros le long du fleuve.

C'est ce mélange qui m'a plu dans ce pays, sa rigidité et son laissez aller, sa peur qui y régnait encore et, qui préparait la chute du dictateur Jorge Videla.

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