Préambule


lundi 15 mai 2017

L'Amérique 2ème partie

New York

J'étais blindée pour essayer de me faire une place dans cette ville où il y avait les plus belles filles du monde (ils ne m'attendaient pas). Je ne me déplaçais qu'en bus New York était quadrillée en blocs, et il y avait up town (la ville haute) et down town (la basse). Après le bus il fallait marcher dans ces couloirs à courants d'air où le ciel était très haut et où il fallait éviter sans arrêt les papiers gras qui voletaient mollement devant vous.

Chrysler Building
Là a commencé un calvaire pour moi. La bookeuse me donnait les adresses des gens à aller voir par téléphone et je les écrivais phonétiquement, alors quand j'arrivais dans le quartier, j'avais des surprises et ne retrouvais pas les  les noms que j'avais marqué.

Les studios de photos étaient souvent dans des endroits immenses presque désaffectés, on y accédait avec un monte charge à l'ancienne avec un type qui actionnait un mécanisme comme dans les films des années 30-40. Cà faisait peur.
 Wilhie ne m'abandonnait pas et m'amenait le week-end avec Bruce son  mari et ses enfants, faire du ski à la montagne près de New York.

Les Catskills Près de New York
Le 10 mars André Roussard, un très bon copain, arrive pour faire une exposition sur un peintre qu'il a dans sa galerie à Montmartre.
 
Galerie Roussard 13 Rue du Mont Cenis
Ce peintre s'appelle François Philippe dit Zizi il est le type même du peintre montmartrois que l'on voit sur la place du Tertre avec en plus beaucoup de talent et une verve digne d'Audiard. Il a l'œil aussi car il s'est aperçu qu' Aïda n'a pas de poitrine et il l'a surnommé "poitrine de lapin" Cà lui est restée.  
 
Huile sur toile de François Philippe dit ZIZI
Avec André, Zizi, Aïda  nous avons écumé tous les restaurants français (Le Veau d'Or, l'Escargot etc..) pour ne pas perdre nos habitudes. Puis nous nous sommes calmés un petit peu car c'était très cher de vouloir manger à la française.
 L'expo de Zizi n' a pas mal marché et il a vendu ses croutes, comme il disait à la montmartroise. "Casser la croute vient de cette expression c'est à dire, vendre un tableau pour pouvoir manger".

Ils ont du repartir le 5 avril à Paris et là, je me suis sentie abandonnée.

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