Préambule


samedi 17 juin 2017

Bernard



Je ne suis plus seule au milieu de la foule comme ma mère l'avait vu dans les lignes de ma main.
Je suis avec un homme qui, soi disant était tombé amoureux de moi quand il m'avait vu pour la première fois dans le film publicitaire Palmolive.

Il avait dit à son cousin avec qui il était allé au cinéma : "Tu vois cette fille, un jour je l'aurai", et il était descendu de St Dizier à Paris avec cette idée là dans la tête. Quand je l'ai vu en chair et en os, c'était au ranch d'Halliday où il avait fait la décoration de la boite. C'était pour un jour de l'An, alors il s'est débrouillé pour que l'on danse ensemble et aux 12 coups de minuit, il a pu ainsi m'embrasser sur la joue, ce fut tout, car  à l'époque j'étais avec Christian.

Ensuite nous avons eu une vie chacun de notre côté, lui, un mariage et une petite fille, moi, sans mariage et un petit garçon.
 Nous nous sommes retrouvés à l'âge de 34 ans, lui presque divorcé et moi presque séparée.
 Je l'ai revu au Lola, une boite à la mode, nous avons dansé le rock ensemble on aurait dit que l'on avait fait ça toute notre vie. Il avait le look voyou chic, perfecto, jeans moulants et les cheveux blonds, ça allait bien ensemble.  Il était le styliste de sa propre boite de prêt à porter ce qui expliquait sa façon d'attacher beaucoup d'importance aux vêtements qu'il portait.
 
Bernard

Bernard à Hyères
C'était la 1ère fois que je partais à la cloche de bois d'un appartement de 7 pièces dans le 8ème arrondissement de Paris. On l'avait squatté cet appart, matelas à même le sol qui nous servait aussi de table. Je mettais une nappe dessus et on buvait du champagne c'était très chic, on dinait ainsi tous les quatre, mon fils de 4 ans, sa baby setter de 16 ans et nous. Tout le reste de l'appart était vide, je préparais les repas sur la table à repasser. Malgré tout ça, nous étions heureux et surtout nous goutions le bonheur d'être ensemble





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire