Préambule


mardi 20 juin 2017

Le Perche

Rougemont

Un jour, ne pouvant plus payer le loyer de l'appartement, nous sommes allés nous réfugier à 150 km de Paris dans la maison de week-end que j'avais acheté avec mes économies de mannequin.

Rougemont
intérieur de Rougemont
C'était dans le Perche en Basse Normandie, commode pour une fille qui continuait à travailler dans les studios en plein Paris ! Thibault est allé à l'école du village voisin, à Tourouvre et était gardé avec les enfants d'un ami  par une nounou normande pure souche.








Thibault et Nicole façon paysan chic






  
 Le lieu s'y prêtant, on y faisait parfois des photos.
 
Séances photos

Que faire dans le Perche ? Et bien, du cheval, nous en avons eu jusqu'à quatre, qu'un nobliau qui me faisait le baise main, nous gardait en box.

Smick mon vieux cheval
 
Dans cet endroit qui s'y prêtait, nous avons eu aussi deux petites chèvres camerounaises, la mère, Gertrude et la fille Manon.
Une chienne " Montagne des Pyrénées "de 55 kg qui répondait au doux nom d'Ophélie qui était comme un poisson dans l'eau dans cette ferme.


Ophélie
Une petite Fox que Bernard avait sauvé du boucher du village qui lui avait déjà coupé la queue trop courte un jour de grande beuverie. Deux chatounes toutes blanches, angora, la mère Pastille, la fille Opaline.

le fox Rustine et le chat Pastille
Tout ce petit monde vivait en bonne intelligence avec un Chat Huant qui nous squattait le grenier, une colonie de bourdons et les vaches du voisin qui venaient de temps en temps brouter dans notre pré.

Et puis cinq ans après, où nous avons tout subi, la canicule, les congères de neige, l'excédent d'animaux, l'inconvénient d'habiter loin de Paris et surtout notre voisin qui a voulu tuer à coups de marteau un petit veau mal formé.

Nous avons craqué, le cœur déchiré, nous avons  vendu la maison,  les chevaux, donné les chèvres et nous sommes partis avec : Thibault, Ophélie, Rustine, Pastille, Opaline en région parisienne à Rueil Malmaison, dans une petite maison de poupée, le contraire de ce que l'on quittait.

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